Une Semaine, un Chapitre

(ou un peu plus...)

The Artist : le cinéma muet et la parole

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Choisir de tourner un film en noir et blanc et sur le mode du muet : ce retour dans le temps est plutôt rare au cinéma. Michel Hazanavicius choisit de s'y plonger, en emmenant dans l'aventure Jean Dujardin et Bérénice Bejo, acteurs avec lesquels il a déjà tourné dans les films sur OSS 117.
Si la dérision était le fer de lance des derniers films d'Hazanavicius, The Artist est très différent puisqu'il ne fait non pas la parodie du cinéma muet, mais, au contraire, choisit de faire une déclaration d'amour à cette façon de faire du cinéma, attaquée par le parlant dès 1929.


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Drive de Nicolas Winding Refn

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Nicolas Winding Refn continue un parcours sans faute et sur les chapeaux de roue avec son nouveau film Drive.

Un jeune homme solitaire vit à los Angeles de divers métiers : il est cascadeur spécialisé dans les voitures pour le cinéma, mecano dans un garage et, la nuit, il conduit les braqueurs dans les rues de Los Angeles.

Mais un jour, le braquage tourne mal. Il se retrouve alors au centre d'une affaire qui mêle deux importantes mafias.




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Real Steel : David et Goliath à l'ère de la roboxe

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Faire un film émouvant avec des robots boxeurs : voilà un challenge compliqué auquel se mesure Shawn Levy avec brio dans Real Steel.

Charlie Kenton (Hugh Jackman) est un ancien champion de boxe qui a dû s'adapter à l'évolution de son sport. Désormais, les hommes ne combattent plus sur le ring. A la place, ce sont des robots qu'ils commandent qui se battent. Et à ce jeu, Charlie fait les mauvais choix.
Alors qu'il doit des sous à plusieurs personnes du milieu, son fils Max, qu'il ne connait pas, débarque dans sa vie.


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La Piel que habito : Frankenstein à l'heure de la chirurgie esthétique

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Avec La Piel que habito, Almodovar réussit une nouvelle fois à surprendre son spectateur avec un film sublime et déroutant.

Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien esthétique renommé qui a perdu sa femme il y plusieurs années. Il passe la plupart de son temps entre des présentations de ses travaux à des scientifiques renommés et l'étude de Vera (Elena Anaya), une jeune femme prisonnière dans une chambre chez lui, qu'il a sauvé grâce à des greffes de peau successives.



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Melancholia : la fin du monde selon Lars Von Trier

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Lars Von Trier revient cette année avec Melancholia, un film moins malsain et moins artificiel que le précédent : Antichrist.

Justine (Kirsten Dunst) vient de se marier avec Mickael. Le couple est tout sourire et fête les noces en grande pompe. Pourtant, après le discours haineux fait par la maman sur le mariage, le visage de Justine change, les sourires sont plus durs à faire et une certaine nonchalance, voire une indifférence s'installe, Justine quittant même la cérémonie pour faire une sieste ou prendre un bain.


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Super 8 de J.J Abrams

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Imaginez un mix entre Alien et Et, un film qui parie sans pâlir sur la nostalgie des années 80. Voici super 8, le blockbuster de l'été et pour le moment l'un des plus jolis films de l'année.

Joe (Joel Courney), a perdu sa maman il y a quelques mois. C'est maintenant l'été et, en partie livré à lui même, Joe passe le plus clair de son temps avec ses copains. Ils tournent un film de zombies. Joe est maquilleur, Charles réalisateur, Carey artificier.




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Le Moine : de la lumière à l'ombre

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Le Moine de Dominik Moll est un mélange d'austérité et de transgression. Ambrosio (Vincent Cassel, sobre et expressif) a été élevé au sein d'une confrérie dont il est maintenant la tête pensante. Rigide et dévoué tout entier à Dieu, il pense selon sa foi et juge avec sévérité ceux qui s'en détournent.
L'arrivée au sein de la confrérie d'un étrange jeune homme dont le visage a été défiguré à la suite d'un incendie et qui porte pour cette raison un masque est l'événement déclencheur d'une descente aux enfers, au propre comme au figuré.



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Un amour de jeunesse de Mia Hansen Love

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Camille a 15 ans et elle aime Sullivan qui en a 19. C'est son premier amour, alors elle vit pour lui, elle ne peut vivre sans lui : il est tout. Pour Sullivan, l'amour n'a pas cette fusion : les expériences personnelles, qu'il fait sans Camille, lui permettent d'être lui-même et de continuer leur relation.
A la fin de l'été, Sullivan part pour l'Amérique latine. Il écrit à Camille, mais un jour, la boite aux lettres reste vide. La vie de Camille se brise.




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The Tree of life, voyage philosophique et expérimental

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The tree of life, film qui rassemble Brad Pitt et Sean Penn, fait partie de ces films inclassables et conceptuels, dans lesquels les images et les mots sont une réflexion philosophique en même temps qu'une ode à la nature.
Le film raconte la vie d'une famille. Une mère douce et croyante, un père dur et sévère, et leurs trois garçons.





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Minuit à Paris : le Paris rêvé

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Minuit à Paris commence comme on pourrait le craindre : plans fixes sur Paris, ses monuments connus, ses vues célèbres. Le Paris du touriste. Heureusement, la pluie s'invite et là c'est tout de suite plus poétique et différent.
Gil (Owen Wilson, au regard rêveur et hébété, parfait dans ce rôle) est un touriste américain amoureux de Paris. Un peu bohème, il songe de plus en plus à abandonner son métier de scénariste pour se consacrer pleinement à l'écriture de son roman qui se passe dans un grenier d'antan. Car Gil est un grand nostalgique : il aurait aimé vivre à Paris pendant la Belle Epoque.


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